Les métriques de performances des pages Web sont modifiées avec LightHouse 6, elles sont plus réalistes et proches de l’expérience utilisateur. Une métrique particulièrement intéressante est introduite : CLS (Cumulative Layout Shift). La statistique CLS quantifie la stabilité visuelle des pages Web pour éviter les mauvaises expériences utilisateur. Tous les outils sont à disposition avec Chrome et LightHouse pour diagnostiquer les éléments concernés dans l’instabilité visuelle d’une page et en peu d’étapes, le score CLS peut être optimisé, mais tout va dépendre bien entendu de la complexité des pages et du code.

La vitesse des pages est un des critères clés dans les algorithmes de classement des moteurs de recherche Google. Les API Google PageSpeed Insights donnent la possibilité d’extraire par programmation les résultats des audits LightHouse exécutés sur des pages Web depuis les laboratoires Google. Avec très peu de lignes de code Python, les statistiques principales peuvent être récupérées et stockées dans une table pour historisation : utile lorsqu’on planifie des benchmarks avant/après migrations, mises à jour.

Google Analytics est un outil d’une puissance inégalée et simple à mettre en œuvre pour mesurer l’audience d'un site Web (visites, pages vues, vitesse des pages, localisation géographique des visiteurs, systèmes d'exploitation…). Mais les technologies et les API évoluent… les librairies ga.js et dc.js de Google Analytics deviennent obsolètes. Il faut migrer vers la nouvelle librairie analytics.js, aussi appelée Google Analytics Universal. La migration vers les API analytics.js est abordée ici avec toutes ses spécificités (mesure des téléchargements, événements…), et elle aboutit très souvent à une réflexion sur un mécanisme moins dépendant des changements éventuels des API de Google Analytics. Une automatisation des actions Google Analytics (tracking de téléchargements, événements…) avec une fonction javascript unique est proposée à travers un cas pratique en exploitant les attributs rel et data-% des balises des liens hypertextes <a>. Cette fonction rend le code beaucoup moins dépendant des futurs changements d’API de Google Analytics et la migration se résume alors à modifier la fonction en 2 minutes.

Le taux de rebond (bounce rate) est une statistique importante dans Google Analytics. Plus le taux de rebond est bas, plus la pertinence de l’information sur un site est élevée. Le taux de rebond augmente fortement lorsqu’un internaute ne visite qu'une seule page, mais il se peut qu’il ait trouvé l'information nécessaire, ou lorsque les pages sont ouvertes dans des onglets ou fenêtres indépendants. La combinaison de la méthode _trackEvent de Google Analytics et de la fonction setTimeout permettent de prendre en compte ce contexte et de déclencher des événements lorsqu’une page reste ouverte au bout d’un temps défini. Ces événements font chuter le taux de rebond, ce qui rend l’observation du taux de rebond dans le temps plus facile si celui-ci était déjà très élevé à cause des onglets et fenêtres indépendants, et ils offrent des rapports intéressants supplémentaires (pages vues avec événements par rapport au nombre de pages vues…).

Google Analytics a introduit de nouvelles fonctionnalités dans ses rapports afin de mesurer les données démographiques (âge, sexe) et les centres d’intérêt (technique, sports…) des internautes. Pour collecter ces nouvelles statistiques, une migration technique du code Google Analytics est nécessaire ainsi qu’une activation explicite de ces statistiques. Le mode debug avec Google Chrome est disponible dans cette version de Google Analytics.

Comment incorporer dynamiquement les annonces Google AdSense avec Javascript grâce à la balise <object> dans une page HTML déjà existante ? La méthode est assez simple : une page statique ads.html contenant le code javascript des annonces Google Adsense est créée, puis le contenu de cette page est incorporé dynamiquement avec les méthodes Javascript createElement et appendChild dans la page principale. La solution proposée est compatible avec Chrome, Firefox 4 et 5, Opera 11.5 et Safari 5. Pour Internet Explorer 8, le navigateur qui donne toujours du fil à retordre, cette méthode fonctionne mais avec des défauts ergonomiques. NB : le site sqlpac.com n’incorpore pas des annonces Google AdSense pour faire fortune mais pour amortir les frais d’hébergement du site et offrir des liens alternatifs pertinents avec le contenu des articles.

Afin de ne pas travailler en aveugle et ne pas implémenter directement en production des scripts non fonctionnels, Google Analytics propose des modes debug. Pour les concepteurs qui n’ont jamais abordé le débogage avec Google Analytics et qui souhaitent rapidement diagnostiquer un dysfonctionnement avec Google Analytics (événements…) :

• armé des outils de développement nécessaires (Chrome, Firebug), basculer sur le script de debug de Google Analytics (ga_debug.js). Les informations de debug sont alors retournées dans la console Javascript.
• la toute nouvelle extension Google Analytics Debugger pour Google Chrome est également disponible pour les débogages en direct.

Un précédent article paru en novembre 2009 présente comment mesurer son audience Web avec Google Analytics avec les objectifs suivants :

• être le moins intrusif possible dans le code des pages.
• mesurer efficacement les téléchargements de documents PDFs, MS Word…
• tracer les clics des internautes sur les liens externes au sein d’un site.

Depuis la technologie Google Analytics a évolué et propose une nouvelle version stable depuis avril 2010, notamment pour IE 6 et IE 7, de l’outil de mesure d’audience Google analytics ga.js. Cette nouvelle version du code Google Analytics est désormais en mode asynchrone dans le code Javascript et elle est très fortement recommandée et conseillée pour un bon nombre de nouveautés Google. La migration vers la version asynchrone de Google Analytics est assez simple et allège grandement le code par ailleurs.

Un précédent article paru en juin 2011 présente l’implémentation classique du bouton +1 de Google avec l’objectif de respecter les normes et standards du consortium W3C grâce à l’affichage explicite. Dans ce volet, sont abordés :

• l’incorporation du script plusone.js du bouton Google +1 en mode asynchrone avec la méthode javascript createElement.
• l’industrialisation de l’affichage explicite des boutons Google +1 après le chargement d’une page grâce à une fonction générique.

Google a lancé le 1er juin 2011 le bouton +1. Ce nouveau bouton +1 (prononcer plus one en anglais) permet aux internautes de recommander des pages dans les résultats de recherche Google, un peu comme le bouton "J’aime" de Facebook. Le bouton +1 influencera fortement le référencement, plus particulièrement sur le positionnement et la mise en valeur des pages dans les moteurs de recherche. En attendant la mise à disposition des données analytiques prévue dans les prochains mois, une présentation de la mise en place technique du bouton +1 de Google. Le surcoût du bouton +1 sur les performances est également abordé ainsi que les écueils rencontrés lors des essais d’ajout dynamique du bouton +1 avec la méthode createElement.

Un précédent article paru au mois de janvier 2011 présentait la création, l’adaptation et l’intégration du moteur de recherche personnalisé Google au sein de SQLPAC : Création et adaptation des moteurs de recherche personnalisés Google (CSE - Custom Search Engine). Analyser les recherches effectuées par les internautes sur le moteur de recherches intégré à son site est très important car cette analyse permet d’appréhender précisément ce que recherchent les internautes lors de leur navigation sur le site, repérer les tendances et répondre aux attentes. 2 méthodes alternatives pour extraire ces informations depuis Google Analytics (hors APIs d’export de données) : l’intégration du suivi de la recherche sur site et l’utilisation de segments personnalisés dans Google Analytics. La méthode de l’intégration de la recherche sur site étant de loin la plus simple et la plus efficace.

L’indexation des pages d’un site dans l’index global de Google peut prendre du temps, il est en effet impossible de gouverner l’arrivée de GoogleBot sur les nouveaux articles déclarés dans un sitemap par exemple. Aussi Google propose les moteurs de recherche personnalisés ou les moteurs CSE (Custom Search Engine), moteurs qu’il est possible d’encapsuler dans son propre site Web et pour lesquels l’indexation des pages peut être réalisée à la demande. Des adaptations sont nécessaires pour assurer un suivi efficace des mots clés saisis par les internautes dans le moteur personnalisé, mais aussi si des options complémentaires de recherche sont souhaitées.

L’indexation d’un site par les robots des moteurs d’indexation comme GoogleBot, robot de Google, est particulièrement influencée par la qualité des adresses URL du site. Le moteur de réécriture des URL d’Apache, mod_rewrite, est très puissant et s’avère être un formidable compagnon afin de structurer efficacement les adresses URL d’un site et ainsi se conformer aux règles du SEO (Search Engine Optimization). La lisibilité et l’indexation de www.sqlpac.com ont été grandement améliorées en remodelant la structure des URLs grâce au module mod_rewrite d’Apache. Retour d’expérience.

Google occupe à fin octobre 2009 environ 85% des parts de marché dans le monde des moteurs de recherche et la tendance est encore à la croissance pour Google. Google Analytics offre de formidables fonctionnalités pour mesurer l’audience d’un site. Sa mise en route technique est simple et avec quelques astuces, tout en étant le moins intrusif possible dans le code des pages, Google Analytics permet de mesurer efficacement les téléchargements de documents (PDFs, MS Word…) et les clics sur des liens externes.

Dans la vie d’un site, des pages ou des paramètres URL peuvent devenir obsolètes. Pour assurer la qualité de l’indexation Google et éviter les magnifiques erreurs 404 préjudiciables à la qualité et au sérieux d’un site, les outils Google pour Webmasters permettent de contrôler et retirer des pages de l’index Google. Afin que Google accepte les demandes de suppression d’URLs, 2 méthodes sont possibles : le meta tag robots/googlebot avec la valeur noindex ou le fichier robots.txt définissant les exclusions.